La Chambre Nationale du Médicament Vétérinaire (CNMVT) a réuni en novembre dernier les principaux organismes, instituts et directions des ministères de la santé et de l'agriculture, ainsi que les représentants des différentes associations vétérinaires, afin de mener une réflexion sur la politique nationale d'approvisionnement des vaccins vétérinaires. Il apparait que le sytème de l'Appel d'Offres des vaccins vétérinaires, tel qu'il est pratiqué et favorisant le moins disant est un archaïsme à réformer. Il apparait également que les systèmes de contrôle existants et mis en place par le ministère de la santé, apportent des garanties précieuses pour tous. Une deuxième réunion de travail s'est tenue le 12 février sur ce sujet. Quatre points de vue, tous complémentaires, sont ressortis de cette réunion : pour les autorités, le risque de rupture de stock est un point clé à maîtriser, quel que soit le système d'approvisionnement. Pour les praticiens vétérinaires, la liberté de pouvoir precrire au sein d'un arsenal vaccinal est déterminante. Pour les laboratoires producteurs de vaccin, l'alerte est encore vivement donnée sur la paupérisation de la santé animale dans notre pays entraînée par le système du moins-disant qui est celui de l'apel d'offres. Enfin chacun a reconnu l'importance des contrôles réalisés par le LNCM, notamment concernant les vaccins les plus fragiles, c'est-à-dire les vaccins vivants. Les participants se sont engagés à travailler sur des scenarii pratiques en cas d'arrêt de l'appel d'offres.