Les maladies parasitaires se manifestent souvent par des signes cliniques généraux, qui se résument en cachexie, diarrhée, anorexie, anémie, jetage, toux … En dehors des maladies dont les symptômes sont pathognomoniques, le clinicien doit faire appel au laboratoire en vue de corroborer son hypothèse diagnostique. L’anamnèse et les données épidémiologiques propres à la région ont également une valeur diagnostique importante.
Face à un tableau clinique peu évocateur d’une maladie parasitaire, le recours aux examens de laboratoire, doit être systématiquement envisagé. Ces examens peuvent être également utiles lors de la persistance des signes cliniques après un traitement anthelminthique. Les échantillons de fèces doivent toucher au moins 10% du troupeau, et être conservés individuellement dans des sacs en plastique et examinés au laboratoire le jour même du prélèvement.
L’interprétation des résultats se fera sur la base des données cliniques et épidémiologiques, sans toute fois négliger le spectre d’activité de la molécule.
Le diagnostique coprologique permet essentiellement d’estimer le degré d’infestation et d’identifier certaines espèces de parasites. Les techniques de Mac Master et Mac Kenna, sont des méthodes d’analyses simples qui doivent être couramment utilisées par le praticien dans son cabinet. Elles peuvent apporter d’importantes informations dans le choix thérapeutique ou lors d’un échec de traitement.