La Laryngotrachéite infectieuse en Algérie

De 2010 à 2012 des travaux de dépistage de la Laryngotrachéite Infectieuse Aviaire (LTI) ont été conduits en Algérie. Ces travaux consistaient à faire des enquêtes de séroprévalence dans des élevages de poules pondeuses répartis sur le territoire algérien. Ces enquêtes ont révélé la circulation du virus de la LTI dans les élevages.

En  2014, il y a eu mise en évidence du génotype 7 du virus de la maladie de Newcastle (NDV).

En 2015, apparition de la Bronchite Infectieuse (BI) à virus variant Qx et 793B.

En 2016, détection du virus de l’Influenza Aviaire (AI) H9N2.

 

C’est en 2017, que les signes de la LTI sont devenus alarmants, les suspicions ont été confirmées par le diagnostic de laboratoire. La  pression de maladie est devenue menaçante pour le secteur toutes spéculations confondues. La vaccination contre la LTI par le vaccin vectorisé  VECTORMUNE FP LT  a alors été généralisée.

 

 

Les élevages atteints ont été répertoriés et une cartographie des foyers de la LTI  a été dressée et enrichie par des couches de foyers de la maladie de Newcastle, de la Bronchite Infectieuse, de l’Influenza Aviaire à virus H9N2 et les trajectoires de migration pour la faune sauvage.

Une analyse spatio-temporelle est réalisée afin d’orienter la prise de décision de manière optimum pour lutter contre les virus respiratoire chez la volaille. Les mesures de contrôle s’appuient sur la biosécurité, les programmes de vaccination adaptés à la situation épidémio-clinique des maladies dans la région.

 

Retour haut de page