Lutte antiparasitaire rationnelle, élevage plus rentable !

La pathologie ovine est dominée par l’importance des parasitoses. Une lutte antiparasitaire rationnelle permet l’augmentation de la rentabilité de l’élevage. En présence d’un troupeau de petits ruminants exposés aux infestations parasitaires on doit agir sur les animaux et leur environnement.

L’action sur les animaux, pour être efficace, doit être :

Générale: le traitement antiparasitaire doit être appliqué à l’ensemble des animaux d’un troupeau. Il portera sur tout l’effectif, sains comme malades, les adultes comme les jeunes.

• Précoce: pour éviter que les animaux ne deviennent gravement malades et surtout qu’ils n’aient le temps d’infester le milieu extérieur,

Répétée: le rythme des traitements sera fonction de la biologie des parasites en cause et des conditions climatiques.

• Réalisée au bon moment pour être efficace et rentable. Pour cela, les études épidémiologiques régionales sont indispensables. Elles permettent de connaître au niveau de chaque région les différentes espèces parasitaires présentes.

 

L’action sur l’environnement  vise à diminuer les risques d’infestation en intervenant sur la phase externe du cycle évolutif des parasites. Les solutions réalistes consistent à :

• Soustraire les animaux du milieu contaminé,

• Instaurer le système de la rotation des prairies. C’est une méthode qui consiste d’abord à délimiter des parcelles puis les abandonner pendant une période assez longue.

Garder les animaux 15 minutes sur un terrain sans herbe, à la sortie de la bergerie, pour leur permettre d’éliminer leurs excréments.

• Garder les animaux 24 heures à la bergerie après un traitement contre les strongyloses digestives et pulmonaires, puis sortir les fumiers pour les mettre en tas à l’extérieur.

• Eviter de répandre les fumiers non fermentés.

• Traiter tous les animaux avant le départ pour la transhumance et au retour par un antiparasitaire à large spectre d’activité.

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