Mieux contrôler l’anémie infectieuse du poulet chez les reproducteurs, pour une meilleure qualité des poussins

 

La résistance du virus dans le milieu extérieur et sa très large diffusion expliquent l’extrême difficulté à éviter l’infection d’un lot de volailles ; L’essentiel est d’éviter une infection néonatale, qu’elle soit verticale ou horizontale.

La meilleure prévention, après bien sûr une application rigoureuse des mesures de biosécurité, réside dans la vaccination des troupeaux de reproducteurs au moins 6 semaines avant l’entrée en ponte, afin de les protéger contre une infection pendant la ponte : risque de transmission verticale du virus et de leur permettre de transmettre des anticorps d'origine maternelle au poussins, pour les protéger contre une contamination horizontale précoce.

Notez que l’exposition naturelle des reproducteurs peut leur procurer une protection post infectieuse, mais ce choix n'est pas dénué d’inconvénients comme l’hétérogénéité de la réponse anticorps chez les reproducteurs, l’hétérogénéité de la protection passive induite chez les poussins et aussi des phénomènes de latence virale ;

L’objectif de la vaccination est de corriger les défauts liés à l’exposition naturelle: protéger autant que possible et aussi longtemps que possible les poussins,

Pour réussir ces objectifs, le choix du vaccin reste primordial il doit être basé sur :

  • Une vaccination individuelle : prise vaccinale sûre et complète
  • Un monitoring facile : le monitoring de la prise vaccinale est primordial et permet de vérifier la bonne prise vaccinale.
  • Une vaccination qui peut s’associer à d’autres vaccinations : pour ne pas alourdir le programme de vaccination des reproducteurs qui est déjà très chargé 

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