L’emploi inapproprié de médicaments antiparasitaires a d’importants effets négatifs sur la vie sauvage. Mais ce n’est pas tout ! Le « surtraitement » empêche la construction d’une bonne immunité chez les animaux et entraîne une résistance accrue des parasites aux médicaments administrés. Pourtant, une immunité peut s’acquérir envers tous les types de parasites gastro-intestinaux. Pour cela, les animaux ont besoin d’une constante mais légère infestation parasitaire. L’installation d’un équilibre hôte-parasite est totalement compatible avec un parfait état de santé de l’animal. La maladie parasitaire n’apparaît que lorsque cet équilibre entre la pression infectieuse et la capacité du système immunitaire de l’animal à se défendre est rompu. D’autre part, utiliser des vermifuges à des moments non adéquats conduit aussi à une perte financière non négligeable.
Limiter l’emploi d’antiparasitaires permet :
• d’éviter les phénomènes de résistance des parasites ;
• de stimuler une meilleure immunité chez les animaux ;
• de diminuer les coûts de traitement ;
• de diminuer leur impact toxique sur les insectes coprophages des prairies et donc d’améliorer les conditions de vie de leurs prédateurs, de favoriser la dégradation des bouses et l’aération du sol, de restreindre la prolifération d’insectes nuisibles.